Réinitialisation des relations Canada-Asie : Naviguer les opportunités sécuritaires, commerciales et stratégiques dans un ordre mondial en mutation

Haut-commissariat du Canada en Inde à New Delhi
Officiers de police patrouillant autour des portes fermées du Haut-commissariat du Canada en Inde, le 16 octobre 2024. Réinstaller les hauts commissaires expulsés des deux pays pourrait constituer une étape cruciale dans la réhabilitation des relations entre le Canada et l’Inde. Photo : Dave Chan/AFP via Getty Images

Les relations entre le Canada et l’Inde se sont considérablement détériorées en septembre 2023 lorsque Justin Trudeau, alors premier ministre du Canada, a associé l’assassinat de l’activiste khalistanais Hardeep Singh Nijjar à des agents étatiques indiens. Cette crise s’est intensifiée en octobre 2024 lorsque Ottawa a accusé les diplomates indiens d’être complices d’activités criminelles, notamment d’intimidation, d’extorsion et de meurtre. New Delhi a rejeté ces accusations, qualifiant le Canada de « pays-refuge » pour l’extrémisme et les activités anti-indiennes. Cette crise sans précédent dans la diplomatie moderne a été aggravée par des accusations supplémentaires « d’ingérence » d’agents indiens dans les élections canadiennes. 

Les tensions ont conduit à l’expulsion mutuelle de diplomates de haut niveau, à une suspension des négociations commerciales bilatérales et à un impact sévère sur les parcours vers l’éducation supérieure ainsi que sur les perceptions publiques des deux côtés de la relation. Cependant, alors qu’Ottawa s’oriente vers de nouveaux dirigeants en pleine guerre commerciale avec les États-Unis sous l’administration Trump, le Canada devrait explorer des approches constructives pour renforcer ses partenariats et diversifier son commerce avec des nations partageant une vision commune. Cela est particulièrement crucial face à la montée en puissance de pays comme l’Inde, qui devrait jouer un rôle de plus en plus influent dans l’Indo-Pacifique et dans le paysage économique et géopolitique mondial en mutation.

L’Inde a des intérêts spécifiques à collaborer plus étroitement avec le Canada, notamment alors que ce dernier fait face à des incertitudes sous l’administration Trump. Bien que New Delhi ait jusqu’à présent mieux géré ses relations avec Washington et les menaces tarifaires que le Canada, ses barrières tarifaires élevées, notamment sur les produits agricoles, continuent d’exacerber ses liens commerciaux avec les États-Unis. L’Inde reste également méfiante face à un rapprochement potentiel entre Washington et Beijing initié par Trump – Pékin étant son principal rival régional avec lequel elle partage une frontière contestée de 3 488 km. En dépit des tensions diplomatiques, le Canada et l’Inde partagent des intérêts stratégiques communs pour renforcer leurs liens économiques ainsi que leur coopération en matière de paix et de sécurité dans l’Indo-Pacifique – particulièrement face à l’affirmation croissante de la Chine et aux incertitudes entourant la réponse américaine aux défis sécuritaires régionaux.

Pour élaborer une feuille de route visant à réinitialiser les relations bilatérales et renforcer les partenariats stratégiques, quatre éléments majeurs doivent être pris en considération.

1. Sécurité nationale avant tout : Surmonter une méfiance héritée 

Le défi le plus lourd des relations entre le Canada et l’Inde réside dans les inquiétudes que chacun des deux pays éprouve quant aux menaces perçues envers leur sécurité et souveraineté nationales. Alors que l’assassinat de Hardeep Singh Nijjar représente une atteinte choquante à la souveraineté du Canada, New Delhi tire la sonnette d’alarme sur ce qu’elle considère comme l’une des plus graves menaces pour sa sécurité nationale :  l’extrémisme khalistanais sur le territoire canadien, un mouvement militant revendiquant un État sikh indépendant dans la région indienne du Pendjab.

Bien que l’assassinat de Nijjar ait exacerbé ces préoccupations sécuritaires mutuelles, la méfiance profonde entre les deux pays remonte aux années 1980, notamment avec les attentats de 1985 contre Air India, qui ont coûté la vie à 331 personnes, dont la majorité étaient des Canadiens d’origine indienne. Cette tragédie commune aurait dû rapprocher les deux nations, mais au contraire, les relations ont basculé vers une méfiance mutuelle. Celle-ci est enracinée dans la conviction de l’Inde que le Canada a échoué à prévenir l’attaque contre Air India, a mal géré les enquêtes et a manqué d’empathie et de responsabilité. Ces sentiments ont été confirmés par un rapport d’enquête publique canadien publié en 2010. Pour aller de l’avant, il aurait été difficile de bâtir des relations plus résilientes sans un sentiment partagé de justice et de responsabilité satisfaisant pour les deux parties. Cela aurait permis de nourrir une approche commune pour lutter contre l’extrémisme grâce à une coopération mutuelle renforcée.

Similairement au Canada, d’autres nations du Groupe des cinq (notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie) ont également fait face à des tensions avec l’Inde concernant l’activisme pro-khalistanais au sein de leurs diasporas respectives. Cependant, contrairement au Canada, ces pays ont réussi à maintenir des partenariats solides malgré ces défis. Par exemple, alors que les relations entre l’Inde et les États-Unis se sont renforcées ces dernières années, la révélation d’une inculpation visant un haut fonctionnaire indien pour un meurtre commandité’ lié à une tentative avortée contre un activiste khalistanais sur le sol américain n’a pas entravé leur partenariat croissant. Au lieu de cela, New Delhi a lancé une enquête approfondie sur cette affaire pendant que les agences de sécurité nationale et les forces de l’ordre des deux pays travaillaient discrètement en coulisses. 

Des mesures similaires du côté indien pour répondre aux accusations concernant le cas Nijjar seraient cruciales pour restaurer des relations bilatérales normales avec le Canada. Les deux nations doivent reconnaître que la violence et l’extrémisme sont des défis communs nécessitant des solutions conjointes et une coopération renforcée entre leurs forces de l’ordre. Dans ce contexte, la participation récente du directeur du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) au rassemblement des chefs du renseignement mondial, tenu en marge du Dialogue Raisina – la plus grande conférence annuelle sur la sécurité en Inde – a été bien accueillie comme un signe positif

De plus, le renforcement du Groupe de travail mixte Canada-Inde sur la lutte antiterroriste, initialement établi en 1997 dans le cadre d’une initiative bilatérale, pourrait servir de plateforme efficace pour une collaboration accrue. New Delhi restera attentive à tout signal émanant d’un nouveau gouvernement à Ottawa à l’approche du 40ᵉ anniversaire des attentats contre Air India en juin prochain. Ces mesures de confiance pourraient ouvrir la voie à un partenariat amélioré entre les deux pays.

2. Transition politique au Canada : Une opportunité pour un changement de ton  

Avec le départ du Premier ministre Justin Trudeau et la transition politique à venir à Ottawa, une occasion se présente pour réinitialiser les relations Canada-Inde. Le leadership de  Trudeau étant perçu comme un obstacle majeur dans les discussions médiatiques indiennes sur les relations bilatérales, son successeur aura la possibilité d'insuffler un vent nouveau dans les relations avec l'Inde.

Les élections fédérales canadiennes étant prévues pour le 28 avril, Mark Carney, chef du Parti Libéral, et son rival Pierre Poilievre, chef du Parti Conservateur, ont tous deux signalé leur volonté de recalibrer les relations avec l'Inde. Poilievre a plaidé pour une « relation plus professionnelle avec l'Inde, la plus grande démocratie du monde. Carney a souligné la nécessité pour le Canada d'étendre ses relations, en particulier les opportunités commerciales avec les pays « partageant les mêmes valeurs » tels que l'Inde, en pleine guerre commerciale avec les États-Unis. 

L'importance de cette opportunité de réinitialisation n'a pas échappé à New Delhi. Un porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères a déclaré en mars que l'Inde espérait refonder ses liens avec le Canada sur la base de « la confiance réciproque et de l'empathie mutuelle. » Cependant, il ne faut pas s'attendre à ce que ces signes d'amélioration se traduisent automatiquement par des résultats concrets ; ils doivent être exploités par les deux parties pour réaliser des progrès tangibles. L'essentiel est que cette transition permette au moins une réinitialisation du ton, même si elle n'entraîne pas un changement tangible dans l'immédiat. Tout dépendra de la manière dont les dirigeants des deux pays mèneront leurs échanges diplomatiques à venir. Par exemple, alors que le Canada doit accueillir le prochain sommet du G7 en juin, l'Inde suivra de près, notamment l'envoi d'invitations, en particulier si celles-ci sont adressées à des États clés non membres.

Au mieux, rétablir les hauts commissaires expulsés en octobre 2024 des deux pays pourrait constituer une étape cruciale pour la suite. Des rapports médiatiques  récents suggèrent que New Delhi pourrait envisager une telle mesure, ce qui constituerait un premier pas pour briser la glace des relations diplomatiques gelées, même si la restauration complète des missions respectives n'aura pas lieu dans un avenir très proche. En effet, le processus de rétablissement des relations serait probablement lent et progressif, nécessitant une vision à long terme et une série de mesures pour rétablir la confiance à moyen terme.  

3. Commerce, investissement et éducation : Libérer le potentiel économique

Malgré des progrès modestes en matière d'institutionnalisation, les liens économiques entre le Canada et l'Inde demeurent solides, l'Inde étant le 10e partenaire commercial du Canada en 2022. Les négociations pour un accord de libre-échange bilatéral ont commencé en 2012, pour évoluer en 2022 et prendre la forme d'un accord plus limité, l'Accord Commercial de Progrès Précoce (ACPP). Cependant, Ottawa a mis en pause les négociations en septembre 2023, peu de temps avant les accusations de Trudeau concernant l'assassinat de Nijjar.

Contrairement aux attentes, le commerce bilatéral a conservé son élan, avec une croissance modeste suivant les accusations post-Nijjar. Le commerce bilatéral a augmenté de 880 millions de dollars canadiens en mars 2023 pour atteindre 923 millions de dollars canadiens en mars 2024. Alors que les investissements directs étrangers (IDE) du Canada vers l'Inde ont baissé, passant de 5,3 milliards de dollars canadiens en 2022 à 3,9 milliards de dollars canadiens en 2023, les investissements institutionnels étrangers canadiens , y compris les caisses de retraite, les fonds mutuels et autres actifs financiers, ont augmenté au cours de la dernière décennie, passant de 5 milliards de dollars canadiens en 2014 à 55 milliards de dollars canadiens en 2023, en particulier parce que les caisses de retraite canadiennes se sont de plus en plus diversifiées au-delà de la Chine. Malgré les tensions bilatérales, les investissements des caisses de retraite canadiennes en Inde ont augmenté de 28 millions de dollars canadiens au troisième trimestre de 2023 pour atteindre 111 millions de dollars canadiens au quatrième trimestre.

Les partenariats en éducation et en recherche ont longtemps été les piliers des liens Canada-Inde, les étudiants indiens constituant la plus grande cohorte international d'étudiants internationaux au Canada en 2023. Cependant, des changements récents dans les politiques migratoires canadiennes, y compris le plafond imposé sur le nombre de visas octroyés aux étudiants limité à 35 % en 2024, en plus de la réduction prévue en 2025, ainsi que les tensions diplomatiques bilatérales et la hausse du coût de la vie au Canada, ont considérablement impacté les flux migratoires étudiants Canada-Inde. Les demandes indiennes de permis d'études ont baissé de40 % en 2023 par rapport à l'année précédente.

Le paysage plus large des partenariats en éducation et en recherche semble également sous pression, en raison d'indices suggérant un intérêt décroissant parmi les chercheurs et les institutions à forger de nouvelles collaborations. Les institutions telles que l'Institut binationale indo-canadien Shastri, fondé en 1968 pour promouvoir l'éducation, la recherche et l'échange culturel, ont connu de grandes difficultés de financement dans les années récentes, qui ont été davantage aggravées par les tensions diplomatiques.

À l'avenir, alors que les universités canadiennes traversent le défi de la baisse des inscriptions d'étudiants internationaux, elles devraient mettre l'accent sur le renforcement des collaborations de recherche, qui sont vitales non seulement pour les liens bilatéraux, mais aussi pour stimuler l'innovation et la compétitivité mondiale. De plus, les universités canadiennes devraient explorer les opportunités au sein du cadre réglementaire indien en évolution, qui, depuis 2023, permet aux institutions étrangères de fonder des campus en Inde.

Tandis que la collaboration bilatérale se poursuit, un engagement accru aux niveaux infranationaux, en particulier dans les secteurs de l'agriculture, du commerce et de l'éducation, entre les provinces canadiennes et les États indiens pourrait faire progresser la collaboration. Les gouvernements régionaux occupent généralement une place plus significative dans le renforcement de ces liens. 

Finalement, le Canada devrait se préparer à la possibilité que les négociations en vue d'un Accord Commercial de Progrès Précoce (ACPP) reprennent dans le même format que lorsque ces négociations ont été mises en pause. Les remaniements structurels dans l'ordre mondial économique et politique, ainsi que les priorités changeantes des pays, façonneraient l'ordre du jour. Les négociations commerciales prévues devraient se concentrer davantage sur les questions de sécurité économique, telles que la résilience de la chaîne d'approvisionnement et l'atténuation des risques géopolitiques.

4. Stimulation des compétences mutuelles et renforcement des perspectives d’engagement futur

Forger un partenariat stratégique plus profond nécessite des efforts soutenus pour favoriser la compréhension mutuelle et renforcer l’expertise, des domaines où des lacunes persistent de part et d’autre. La réinitialisation des récits rivaux récents, la lutte contre la désinformation et le renforcement de l’engagement de la société civile seront des éléments cruciaux à cet égard. Bâtir la confiance et développer les compétences demandent également une meilleure appréciation des intérêts, des capacités respectives et des synergies inexploitées qui pourraient favoriser la coopération.

Bien qu’Ottawa ait reconnu le potentiel de l’Inde dans sa stratégie pour l'indo-pacifique de 2022, mettant en lumière « l’importance stratégique, économique et démographique croissante des nations sud-asiatiques dans l’Indo-Pacifique », une compréhension plus approfondie de la montée en puissance de l’Inde et de ses politiques étrangères, ancrée dans le principe de l’autonomie stratégique, demeure indispensable. 

Historiquement, New Delhi a résisté aux alliances sécuritaires classiques, privilégiant son indépendance stratégique tout en maximisant ses partenariats à travers le monde. En conséquence, l’Inde a renforcé ses liens avec les États-Unis, tout en maintenant ses relations de longue date avec la Russie et en élargissant ses partenariats avec l’Union européenne, le Moyen-Orient, Israël, le Japon, l’Australie, et bien d’autres. Malgré des efforts récents pour normaliser ses tensions frontalières avec la Chine, New Delhi reste vigilante face à l’influence croissante de Beijing dans la région.  Les frontières contestées avec la Chine demeurent une question de sécurité clé pour l’Inde et ont contribué à renforcer le partenariat stratégique entre l’Inde et les États-Unis, fondé sur des inquiétudes partagées concernant Beijing. 

New Delhi appelle aussi à un ordre mondial multipolaire, où les puissances émergentes joueraient un rôle beaucoup plus conséquent. Tout en cherchant à devenir un acteur clé dans la construction d’un nouvel ordre mondial, l’Inde vise également à préserver certains éléments de l’ordre actuel, tels que les institutions multilatérales et un système fondé sur des règles, ce qui la distingue des puissances révisionnistes comme la Chine et la Russie. La puissance économique de l’Inde est également en pleine expansion : le pays, aujourd’hui la cinquième économie mondiale, aspire à devenir la troisième d'ici 2027. Malgré certains reculs démocratiques, l’Inde demeure la plus grande démocratie au monde, grâce à la vitalité et au dynamisme de sa population de 1,4 milliard de personnes, la plus importante mondialement. 

Face aux évolutions géopolitiques mondiales et à ses propres objectifs en matière de politique étrangère, l’Inde tirerait avantage d’une redéfinition de son approche envers le Canada, non seulement en raison de sa proximité géographique avec les États-Unis, mais aussi comme partenaire fiable offrant des ressources vitales, des technologies avancées et des capitaux d’investissement nécessaires à la poursuite de sa croissance et à ses ambitions dans le secteur manufacturier. En particulier, l’Inde cherche à sécuriser l’accès aux minéraux critiques et à d’autres ressources vitales pour son industrie et sa transition énergétique, dépendance qui l’expose à des inquiétudes sécuritaires avec la Chine. Ces besoins représentent une opportunité pour le Canada, riche de vastes ressources naturelles et minières, de renforcer ses liens avec l’Inde. En outre, la collaboration dans les domaines de l’intelligence artificielle et des technologies émergentes pourrait positionner le Canada et l’Inde comme des leaders mondiaux, en tête des innovations et des cadres réglementaires internationaux, à un moment où les efforts pour établir des règles mondiales dans ces secteurs se retirent.

Conclusion

Alors que le Canada réévalue ses présupposés en matière de politique étrangère, Ottawa et New Delhi pourraient tous deux gagner en importance en collaborant pour relever les défis communs d’un ordre mondial en pleine mutation. Reconstruire les fondements de la confiance nécessitera d’affronter les vérités difficiles de chaque côté et d’adopter un engagement actif pour gérer les différends sans compromettre l’intégrité des relations. D’autres pays du Groupe des Cinq ont réussi à maintenir une coopération stratégique avec l’Inde tout en abordant les questions sensibles liées à la diaspora et à la sécurité. Le Canada devrait viser des mesures similaires, notamment en diversifiant ses partenariats mondiaux pour réduire sa dépendance excessive envers les États-Unis. De son côté, l’Inde bénéficierait grandement d’une relation plus constructive avec le Canada, une source fiable de capitaux, de minéraux critiques, de technologies innovantes et d’IDE. Face aux incertitudes géopolitiques et aux dynamiques changeantes dans leurs régions respectives, le moment est opportun pour repenser les bases de leur partenariat. Une réinitialisation complète ne se fera pas sans efforts. Cependant, avec un leadership politique visionnaire, un engagement diplomatique renouvelé et une compréhension approfondie des priorités réciproques, le Canada et l’Inde ont le potentiel de surmonter les obstacles actuels et de construire un partenariat durable et résilient, orienté vers l’avenir.

Vina Nadjibulla

Vina gère les activités de recherche, d’éducation et de soutien au réseau de la FAP Canada. Elle supervise également les programmes de subventions et de bourses de recherche de la Fondation, ainsi que les projets de développement et de renforcement des capacités. Elle intervient fréquemment dans les médias pour commenter la géopolitique, la politique étrangère canadienne et les relations entre le Canada et l’Asie, en particulier l’Inde et la Chine.

En tant que spécialiste de la sécurité internationale et de la consolidation de la paix, Vina son expérience professionnelle s’étend sur plus de vingt ans dans les domaines de la diplomatie de haut niveau, de la défense des intérêts, de l’élaboration de politiques et de l’analyse des risques politiques.

Des zones de guerre aux salles de réunion, Vina a travaillé avec des gouvernements nationaux, des organisations à but non lucratif et des organisations philanthropiques au Canada, aux États-Unis, en Chine et dans un certain nombre de pays d’Afrique et d’Asie centrale.

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Suvolaxmi Dutta Choudhury

Suvolaxmi Dutta Choudhury est gestionnaire de programme pour l’Asie du Sud au sein de la FAP Canada. Elle est titulaire d’une maîtrise en politique internationale de la Jawaharlal Nehru University (Inde). Ses recherches portent sur les droits de citoyenneté, la migration, le nationalisme, les conflits ethniques et la gouvernance démocratique en Inde.

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